Adoption des lois sur l'aide à mourir et les soins palliatifs

Adoption des lois sur l'aide à mourir et les soins palliatifs · Christine Le Nabour députée d'Ille-et Vilaine

Adoption des lois sur l'aide à mourir et les soins palliatifs

Adoption des lois sur l'aide à mourir et les soins palliatifs

Ce mardi 27 mai 2025, Christine LE NABOUR a voté en faveur de deux propositions de loi visant à renforcer les soins palliatifs et à garantir une fin de vie digne. Ce moment parlementaire a été particulièrement marquant avec des discussions approfondies et plus de 90 heures de débats. Ces échanges ont permis d'aborder un sujet délicat mais essentiel : accompagner la fin de vie avec humanité, dignité et lucidité.


Les députés ont discuté des questions éthiques et humaines liées à la fin de vie, cherchant à concilier le respect de la dignité humaine, la liberté de choix et l'accompagnement nécessaire des personnes en souffrance. Des témoignages ont alimenté ces débats, soulignant l'importance de garantir aux personnes en fin de vie le droit de choisir leur parcours de soins.


Pour Christine LE NABOUR, la création de l’aide à mourir, en parallèle avec le développement des soins palliatifs, représente une avancée essentielle pour les droits des patients en fin de vie et pour un accompagnement respectueux de leur souffrance.
Concernant le texte sur l’aide à mourir, il consistera à autoriser et à accompagner un malade qui a demandé à recourir à un produit létal. Le malade devra s’administrer lui-même le produit. Toutefois, s'il en est physiquement incapable, il pourra se le faire administrer par un médecin ou un infirmier. L'auto-administration sera donc la règle, et l’administration par un soignant restera l’exception. Pour accéder à l'aide à mourir, le malade devra remplir cinq conditions :

  •  Être majeur (au moins 18 ans) ;
  •  Être français ou résident étranger régulier et stable en France ;
  •  Être atteint d’une affection grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale. 
  •  Présenter une souffrance physique ou psychologique constante, réfractaire aux traitements (qui ne peut pas être soulagée) ou insupportable selon le patient lorsqu'il a choisi de ne pas recevoir ou d’arrêter un traitement. Les députés ont ajouté qu'"une souffrance psychologique seule ne peut en aucun cas permettre de bénéficier de l’aide à mourir" ;
  •  Être apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée.

Cette réforme est un pas important vers un système de santé plus humain et plus juste, permettant à chaque individu de choisir librement la manière dont il souhaite vivre ses derniers instants. Ces deux textes doivent désormais poursuivre leur parcours législatif au Sénat.


Le mot de votre députée : 

« Je salue ce vote important qui marque une avancée essentielle pour le respect de la dignité humaine, l'accompagnement des personnes malades, et le soutien aux familles comme aux soignants. »