Retour dans l'hémicycle : session 2025-26

Retour dans l'hémicycle : session 2025-26 · Christine Le Nabour députée d'Ille-et Vilaine

Retour dans l'hémicycle : session 2025-26

Retour dans l'hémicycle : session 2025-26

Retour dans l'hémicycle cette semaine pour Christine LE NABOUR et les 576 autres députés, pour l'ouverture effective de la session oridinaire 2025-2026 de cette XVIIème législature. Au vu du contexte politique de ces derniers jour, Christine LE NABOUR a tenu à s'exprimer via ses réseaux sociaux pour faire part de son état d'esprit et de sa grille de lecture, à l'occasion de l'ouverture des travaux en séance publique et au lendemain de la nomination d'un nouveau Gouvernement mené par le Premier ministre Sébastien LECORNU.

 

 

Christine LE NABOUR de retour dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale pour l'ouverture effective de la session ordinaire 2025-26.

Le mot de votre députée :

 

« Retour dans l'hémicycle cette semaine, après ces derniers jours d’un spectacle déplorable qui aura exaspéré à juste titre les Français. Une incompréhension que j’ai pu mesurer lors de mes déplacements sur la circonscription encore ce week-end.

 

Je veux voir en cette semaine qui s’ouvre et au lendemain de la nomination d’un nouveau Gouvernement, un chemin pour construire, pour remettre l’intérêt général au cœur de nos réflexions et de nos travaux.

 

Il convient désormais de hiérarchiser les périls.
Nous en sommes là.
À nos « c’est pas nous, c’est vous », les Français nous répondent « C’est vous tous, alors au travail ! ». Nous aurons tout le temps pour revenir sur les erreurs et postures de chacun.

 

Hiérarchiser les périls, c’est d’abord doter la France d’un budget. Il ne tient qu’à nous, parlementaires, de faire oublier cette semaine en nous mettant au travail pour le construire en responsabilité, donc dans le respect de nos engagements européens.

 

Hiérarchiser les périls, c’est donc tout faire pour créer les conditions de ce travail collectif. Tout en regrettant le régime universel de retraite par points qui n’avait pu aboutir en 2020, j’ai été des parlementaires qui ont porté la réforme des Retraites de 2023 ; non par plaisir, mais par nécessité et sens des responsabilités. Si sa suspension devient la condition pour entamer le travail sur le budget, j’y suis prête. Evidemment que cela me paraitrait à rebours de toutes réalités, démographiques et économiques notamment, mais ne pas doter le pays d’un budget serait pire. Si elle devait être suspendue, trouvons -dans ce dernier- les voies et moyens de financer le coût de cette suspension, déjà pour 2026. La hiérarchie des périls l’exige.

 

Le pouvoir est au Parlement. C’est le résultat des élections législatives anticipées de 2024. En renonçant au 49.3, le Premier ministre acte cette réalité et laisse la main au travail parlementaire. C'est inédit. Soyons à la hauteur du moment, traçons enfin des lignes vertes, sachons bâtir des compromis et dotons la France d’un budget.

 

Après cette semaine affligeante, c’est un premier acte en 70 jours que nous devons aux FrançaisDe notre faculté à saisir cette chance, dépend leur confiance ».